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Atelier 20 : pourquoi deux sœurs jumelles ont perdu la face

Atelier 20 : pourquoi deux sœurs jumelles ont perdu la face

Atelier 20

Les ateliers d’écriture de Ghislaine.

Je vous propose de faire un texte sur le ressenti de cette photo. Vous aurez reconnu Magritte.
La consigne

Ne Pas Employer dans votre texte le mot Tête.

Atelier 20 : pourquoi deux sœurs jumelles ont perdu la face

Deux sœurs jumelles se préparaient activement pour les fêtes de fin d’année. Tenues, maquillage, bijoux, lieu de rendez-vous pour la Saint Sylvestre… Tout prenait forme et s’organisait bien. Restait pourtant un problème à régler, le problème le plus important, le plus crucial de toute la soirée. Qui des deux sœurs allait inviter et passer le réveillon avec le beau Boniface, l’élu de leur cœur. Après moult discussions, le ton commença à monter entre les deux jeunes femmes, prêtes à en venir aux mains.

– C’est mon tour, tu l’as déjà eu au nouvel an de l’an passé.

– Peut-être, mais toi, tu l’as eu pour le bal du 14 juillet.

– Et toi, pour notre anniversaire.

La situation paraissait se diriger vers une impasse lorsque l’une d’elle eut une grande idée.

– On va le tirer au sort. Je vais prendre une pièce. Si c’est face, je gagne, et donc tu perds la face. Si c’est pile, tu gagnes, et c’est moi qui perds la face.

– Très bien, on le joue à pile ou face, mais attention, je te surveille, ne triche pas !

Le souffle coupé, les deux sœurs regardèrent la pièce monter dans les airs et furent effarer de ne pas la voir retomber. Qui donc allait gagner dans ce cas ? Lorsqu’elles voulurent se poser la question, elles ne purent même pas hurler devant le spectacle qui s’offrait à elle (impossible qu’il s’offre à leurs yeux !).

Elles avaient toutes les deux perdu la face.

 

La production de Pestoune pour l’atelier 20 :

Deux sœurs ont été punies par leur bonne fée pour s’être détournées des plus malheureux. Toutes à leur beauté, elle ne pensait que coiffure, maquillage, mode, ces deux élégantes courraient les fêtes. Mais un jour, une pauvresse affamée était venue quémander un peu de pain, un peu de chaleur. Bien sûr, vous l’avez deviné, c’était leur bonne fée déguisée comme il est d’usage dans tous les contes. Toutes préoccupées par la grande fête de Noël qui se préparait, les deux arrogantes l’ont repoussée avec dédain. La punition ne tarda pas. Puisqu’elles ne s’occupaient qu’à rendre leur visage avenant, elles seraient privées de face jusqu’à ce que leur cœur s’ouvre assez pour y laisser de la place aux plus démunis.L’histoire ne dit pas si elles ont trouvé de la miséricorde et donc la face mais espérons que la punition a été de courte durée.

 

La production du Chaton pour l’atelier 20 :

La découverte de ce tableau,
Ayant sa place dans une galerie de château,
Me renvoie à deux mimes,
Qui espéraient, des passants, quelques dimes,
Pour payer leurs études,
Et couvrir leur quotidien rempli d’incertitude.
Sur un trottoir de la rue Nationale,
Ce n’était pas banal,
Devant une agence bancaire,
Dont le nom il faut taire.
Ils représentaient deux métiers
A l’œuvre sur un chantier.
Leurs visages n’étaient pas cachés
Et bien affiché.

Mais revenons à ce tableau,
Qui pourrait être un bon cadeau.
Derrière ces deux figures, un ciel nuageux,
Qui sous-entend un temps orageux.
Devant ce fond bleu foncé,
Deux mimes un peu entrelacés,
Vêtus de robes grises
Qui soulignent une bonne maîtrise,
De deux acteurs
Qui en seraient co-auteur.
Ces deux êtres féminins ont tout caché
Jusqu’aux mains non affichées.
La première sur un grand coffre est assise ;
Sur le visage, aucune trace de bises,
Car il est invisible
Et non accessible.
Les boutons du corsage sont bien attachés,
Sauf celui du haut presque caché.
Au dessus du cou, aucune moustache,
Qui lui donnerait un peu de panache,
A un ensemble bien posé
Sur le banc disposé.
Le second personnage,
Qui aurait le même âge,
Est debout
Comme un rajout,
Pour cacher le fond ombrageux,
Qui ne serait qu’un jeu.

10 réflexions au sujet de « Atelier 20 : pourquoi deux sœurs jumelles ont perdu la face »

  1. Coucou Séverine
    Bien vu ton histoire, perdre la face, ça me fait penser à tous ces politiques, eux ont le culot de ne pas la perdre, pourtant il devrait !
    Passe une agréable soirée…je t’ai mis 5 étoiles…
    gros bisous

  2. Merci merci, tu l’as fait juste dans les temps !

    Je sais que tu as pas trop de temps,
    mais essaie de participer a la lettre du Pere Noel sur l’annuaire
    je suis sure que tu ferais un super texte.
    Mais rien n’est obligé bien sur
    essaie au moins de donner un mot en commentaire………
    je t’embrasse Sev !

    1. ça y est, j’ai donné un mot. J’essaierai de participer, si l’inspiration me vient.

  3. Super histoire Sev. Le challenge est difficile.

    Deux soeurs ont été punies par leur bonne fée pour s’être détournées des plus malheureux. Toutes à leur beauté, elle ne pensait que coiffure, maquillage, mode, ces deux élégantes courraient les fêtes. Mais un jour, une pauvresse affamée était venue quémander un peu de pain, un peu de chaleur. Bien sûr, vous l’avez deviné, c’était leur bonne fée déguisée comme il est d’usage dans tous les contes. Toutes préoccupées par la grande fête de Noël qui se préparait, les deux arogantes l’ont repoussée avec dédain. La punition ne tarda pas. Puisqu’elles ne s’occupaient qu’à rendre leur visage avenant, elles seraient privées de face jusqu’à ce que leur coeur s’ouvre assez pour y laisser de la place aux plus démunis.L’histoire ne dit pas si elles ont trouvé de la miséricorde et donc la face mais espérons que la punition a été de courte durée.

  4. Mais qu’est-ce qu’il a ce Boniface de plus que les autres, à en perdre la boule… Cherchons un Bonipile pour ne plus en arriver-là, le un pour toutes et toutes pour un n’est pas la solution !!!! 😉

  5. Pas mal vu comme interprétation, elles ont dû se trouver un peu bête (rire)
    Bonne soirée
    Bisous
    Mandrine

  6. Original j’aime bien. Bisous

  7. Là Séverine c’est super bien vu, on ne joue pas avec l’humain, enfin on ne devrait pas! Bisousssss

  8. La découverte de ce tableau,
    Ayant sa place dans une galerie de château,
    Me renvoie à deux mimes,
    Qui espéraient, des passants, quelques dimes,
    Pour payer leurs études,
    Et couvrir leur quotidien rempli d’incertitude.
    Sur un trottoir de la rue Nationale,
    Ce n’était pas banal,
    Devant une agence bancaire,
    Dont le nom il faut taire.
    Ils représentaient deux métiers
    A l’œuvre sur un chantier.
    Leurs visages n’étaient pas cachés
    Et bien affiché.

    Mais revenons à ce tableau,
    Qui pourrait être un bon cadeau.
    Derrière ces deux figures, un ciel nuageux,
    Qui sous-entende un temps orageux.
    Devant ce fond bleu foncé,
    Deux mimes un peu entrelacés,
    Vêtus de robes grises
    Qui soulignent une bonne maîtrise,
    De deux acteurs
    Qui en seraient co-auteur.
    Ces deux êtres féminins ont tout cachés
    Jusqu’aux mains non affichés.
    La première sur un grand coffre est assise ;
    Sur le visage, aucune trace de bises,
    Car il est invisible
    Et non accessible.
    Les boutons du corsage sont bien attachés,
    Sauf celui du haut presque caché.
    Au dessus du cou, aucune moustache,
    Qui lui donnerait un peu de panache,
    A un ensemble bien posé
    Sur le ban disposé.
    Le second personnage,
    Qui aurait le même âge,
    Est debout
    Comme un rajout,
    Pour cacher le fond ombrageux,
    Qui ne serait qu’un jeu.

  9. Tout à fait bien imagniné, Séverine ! J’♥ beaucoup, beaucoup ! Amitiés♥

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