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Défi mot chez la fée Capucine 16 : la porte des étoiles

Défi mot chez la fée Capucine 16 : la porte des étoiles

 

Défi proposé par La Fée Capucine.

Les 8 mots imposés pour ce défi mots chez la fée capucine 15 :

Guider…aller… ouvre… semblable… douceur… paysage… silencieux… plumes… reste.

Défi mot chez la fée Capucine 16 : la porte des étoiles

Les étoiles me guident

Vers la pensée de tes yeux,

Une porte s’ouvre

Sur un monde merveilleux.

Tu es là devant moi,

Semblable à mes souvenirs,

Je reste empli d’émoi,

Difficile de me contenir.

Tu te tiens silencieux,

Dans un paysage familier,

Je lis de nouveau dans tes yeux

La douceur de mon chevalier

Que je croyais perdu,

Depuis que je m’en suis allée,

A travers des chemins ardus,

Loin de mon amour voilé.

Je peux enfin lâcher ma plume

Pour t’avouer ce qui me pèse,

Il faut que j’ôte l’enclume,

Pour me sentir plus a l’aise.

Mais je vois venir un nuage,

Cacher les étoiles scintillantes,

Faire disparaitre ton image…

Pour moi, une fin terrifiante !

 

La production du Chaton :

Laisse-toi guider
Par la lampe de la fée.
Tu ne sais où aller ?
Suis-la, elle t’ouvre des portes.
Tu deviendras semblable à elle,
Couvert de vêtements rouges ;
Sa douceur comblera ton âme ;
Tu verras des paysages merveilleux.
Tout est silencieux.
Une brise légère emporte des plumes,
Venues de je ne sais où.
Un petit ruisseau coule à tes pieds.
Profite de ce cadre idyllique.
N’aie pas peur !
Ne reste pas sur place !
Suis-là !
Elle t’emmène dans son beau pays.

12 réflexions au sujet de « Défi mot chez la fée Capucine 16 : la porte des étoiles »

  1. Oh ça avait si bien commencé… on ne dit pas merci à ce nuage !

  2. Laisse-toi guider
    Par la lampe de la fée.
    Tu ne sais où aller ?
    Suis-la, elle t’ouvre des portes.
    Tu deviendras semblable à elle,
    Couvert de vêtements rouges ;
    Sa douceur comblera ton âme ;
    Tu verras des paysages merveilleux.
    Tout est silencieux.
    Une brise légère emporte des plumes,
    Venues de je ne sais où.
    Un petit ruisseau coule à tes pieds.
    Profite de ce cadre idyllique.
    N’aie pas peur !
    Ne reste pas sur place !
    Suis-là !
    Elle t’emmène dans son beau pays.

  3. Ah le vilain nuage qui a estompé le visage de ton amour !
    Bises et bon début de semaine.
    http://zazarambette.fr

  4. Peut être que la tête dans les nuages tu retrouveras ce visage disparu? Bises et bon lundi

  5. Coucou Séverine
    J’ai adoré ton texte qui coule comme une rivière sauf que la chute est rocallieuse, mais peut-être que tu le voulais ainsi…merci pour ta participation…
    passe une belle semaine
    bisous

  6. Trop beau le début et puis tout se gâte et c’est bien car ainsi et la vie une succession de nuages et de soleil. Bisous

  7. Toujours aussi beaux tes textes sur ces défis, Sev.
    Le mien sera bien fade mais c’est pour le jeu.
    Se laisser aller et guider par le rêve pour atteindre cet inaccessible et silencieux paysage. Je l’espère, j’y tends de tout mon être. Où se trouve la porte qui ouvre sur ce monde de douceur et de paix ? Je m’y sentirai aérienne, semblable à des plumes.
    C’est aujourd’hui mon seul espoir de bonheur et le reste ne compte plus.

  8. Les nuages décidément jouent de bien vilains tours….Bisousss

  9. Ah ! Ce nuage, alors !!! Bon matin Séverine ! Amitiés♥

  10. Bravo Séverine, bravo Chaton ! Deux visions, les deux d’une infinie poésie. Bises !

  11. La porte des étoiles

    Mains dans la main,
    Pour ne pas se perdre,
    Marchant sous les cèdres,
    Sur un chemin incertain,
    Nous étions perdus
    Comme deux pauvres individus,
    Égarés dans un épais brouillard ;
    Nous étions un peu trouillards.
    Venu du ciel, un crachin
    Tombait sur nous comme un venin.
    Nous étions dans une impasse,
    Sous cette bouillasse.

    Ma mémoire s’est arrêtée là,
    Refusant de lire l’au-delà.
    Je me suis réveillé,
    Tout barbouillé.
    Que s’est-il passé ?
    Avons-nous été agressés ?
    Je me retrouvais seul,
    Assis sous un tilleul ;
    Le brouillard s’était dissipé
    Lui qui avait gêné notre équipée.
    Où était mon amie ?
    Je ne voyais pas son anatomie.
    Son nom, je l’hurlais.
    J’étais affolé
    Son absence m’éprouvait.
    Avait-elle était enlevée ?
    Me répondait qu’un bruissement de feuilles,
    Le sifflement d’un écureuil
    Le gazouillis de l’eau d’un petit ruisseau,
    Le chant de quelques oiseaux.
    Un doux vent tiède frôlait mon visage,
    Comme un léger rasage ;
    Dégoulinant de larmes
    Je n’avais plus aucun charme.
    Perdu dans mes pensées,
    Un murmure, à moi, s’adressait ;
    Il semblait venir du ruisseau,
    Ou d’un petit caniveau.
    Est-ce mon amie qui, de loin, m’appelait,
    Je ne pouvais rien déceler.
    Et doucement j’entendis,
    Alors que j’étais engourdi,
    Incapable de me lever
    Et de m’activer :
    « Viens te réchauffer
    Près de la lampe de la fée.
    Tu ne sais où aller ?
    Ne soit pas affolé.
    Suis-la, elle t’ouvre des portes,
    Une véritable escorte.
    A elle tu deviendras semblable,
    Et tout deviendra abordable ;
    Tu seras couvert de vêtements rouges,
    Sans, pour autant, être courge.
    Sa douceur comblera ton âme,
    Elle te rendra calme ;
    Tu verras des paysages merveilleux,
    Bien silencieux.
    Ton amie, tu retrouveras ;
    Elle te comblera.
    Laisse-toi emporter
    Sans rien ajouter.
    Fais-lui confiance
    Tu seras dans l’abondance.
    Suis l’eau de ruisseau,
    Comme si tu étais un bateau.
    La brise t’emportera,
    Et te mènera,
    Vers la porte des étoiles,
    Cachée par un grand voile
    Son jardin secret ;
    En son milieu un chalet,
    C’est le royaume de la fée ;
    Où tu seras réchauffé.

  12. Quel enchantement de lire ces Mots
    Defi bien relevé
    Douce nuit
    Bisous
    Mandrine

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