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Défi 175 : le lien de soie qui nous relie

Défi 175 : le lien de soie qui nous relie

Défi 175 : le lien de soie qui nous relie

Défi 175 : écrire sur le thème : le lien de soie qui nous relie, un défi proposé toutes les semaines par Evy.

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Défi 175 : le lien de soie qui nous relie

Comme à mon habitude, je poursuis vers la douleur. Vous avez remarqué comme on aime remuer le couteau dans la plaie lorsqu’on est déjà au plus profond de la déprime ? Comme si on pouvait tomber plus bas…

J’ouvre cette nouvelle porte qui m’emmène dans cette chambre d’hôpital. Je suis exténuée mais heureuse. Après des années à tout essayer, me voilà enfin maman. Tu es là mon petit ange, le seul et unique garçon que le ciel acceptera de m’offrir. Blotti dans mes bras, après des heures de souffrance pour te faire sortir de mon gros ventre dans lequel tu devais être trop bien, tu parais serein, les yeux fermés, pas encore prêt à affronter le monde. Tu es mon bébé, le plus beau des bébés de la Terre entière. Si le cordon a bel et bien été coupé, un autre fil de soie nous relie à tout jamais, enfin c’est ce qui me semble à ce moment-là. Ce fil, c’est l’amour, l’amour d’une mère pour son fils unique, et celui de ce tout petit envers celle qui lui a donné la vie.

Ta vie qui va se poursuivre au fil des années. Enfant adorable, serviable, toujours au petit soin pour moi. Tu as bien fait quelques bêtises comme tous les enfants mais rien de bien méchant. Même la terrible période de l’adolescence est passée sans accroc notable. Rien à redire non plus sur le plan scolaire. Agréable et attentif en classe, tu ramenais de bonnes notes et de bonnes appréciations de tes professeurs. Tu étais notre fierté, je dois l’avouer, la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie.

Je t’aimais, tu me le rendais bien. Je nageais en plein bonheur avec les hauts et les bas que l’existence nous réserve. J’avais un mari aimant, un fils comme tout le monde souhaite avoir. A toi seul tu effaçais la douleur qui aurait pu être la mienne de n’avoir qu’un enfant. Moi qui avais toujours rêvé d’une famille nombreuse. Je ne pouvais imaginer un seul instant que ce fil invisible pourrait se rompre un jour. Et pourtant, pourquoi, pour quelle raison, ce fil se rendit si invisible que je ne le vis plus.

A suivre

6 réflexions au sujet de « Défi 175 : le lien de soie qui nous relie »

  1. Beau texte qui répond au défi d’Evy. Chacun sa façon d’exprimer cette réalité. Voici la mienne :

    Ce lien de soie qui nous relie

    Ce lien invisible
    Qui nous relie à une autre personne très sensible,
    Une femme ou un homme, un bébé, un enfant
    Rien à voir avec l’amant,
    Ayant en commun une racine
    Qui en est à l’origine.
    A-t-il un début et une fin pour aboutir ?
    Ce lien, seul l’être peut le sentir
    Et affirmer sa présence,
    Sans aucune ambivalence
    Souvent invisible à l’œil nu
    Il est toujours bienvenu.
    C’est un fidèle compagnon ;
    Bien connu son nom.
    On en parle souvent avec humour ;
    Il s’appelle amour.

    Conjugué à tous les temps,
    Il peut durer longtemps,
    Mais parfois se rétrécir,
    Refusant de l’adoucir,
    Allant jusqu’à la rupture
    Cherchant une nouvelle aventure.
    Lien de soie bien fragile
    Mais souvent très utile,
    Sans être indispensable
    Mais jamais perméable.
    Lien du cordon alimentaire
    Organe bipolaire,
    Entre la maman et son bébé,
    Après, il sera coupé mais jamais exhibé ;
    C’est le cordon ombilical,
    Qui peut ouvrir sur un échange musical.

    Liens invisibles
    Mais toujours accessibles
    Femme, homme, amie ou ami,
    Tous ceux qui ne sont pas nos ennemis
    Ensemble nous avançons dans la vie,
    Sans être assouvi,
    Mais reliés par ce lien invisible,
    Mais à chacun accessible
    Ils permettent de grandir et de faire grandir,
    Si on ne les laisse pas s’affadir.
    Parfois on passe à coté,
    Faute de pouvoir s’y adapter,
    Sans que l’on sache pourquoi,
    Trop loin du convoi.
    L’amitié ne se commande ni se fabrique,
    Ce n’est pas un lien magique.

    Fils de la vierge,
    Qui conduisent à l’auberge.
    Dans les jardins, ils émergent,
    Entre deux branches ils s’allongent ;
    Chemins de vie pour les araignées,
    Qui savent nous égratigner,
    Quand on casse leur fil
    Surtout en octobre ou en avril,
    Quand ils sont couverts d’un peu de givre,
    Et de la mouche enivrent ;
    Chemin nourricier pour ces petites bêtes
    Qui sont bien trop discrètes,
    Pour gêner nos itinéraires
    A n’importe quel l’horaire,
    Mais surtout le matin
    Quand ils coupent nos chemins.
    (18 août 2018)

  2. Beau ce lien moi aussi j’ai eu qu’un enfant mon rêves avoir une belle famille au moins 3 et non rien à faire c’est beau tes mots même dans la douleur c’est en ligne pass une douce journée bisous

  3. Merci pour le partage de ce texte très touchant.
    Belle journée.
    Martine

  4. Le texte de Chaton et le tien sont touchants…
    Bises Sévy

  5. Quel magnifique texte, Séverine !
    J’♥ beaucoup !
    Bonne soirée de ce mardi !
    Amitiés♥

  6. Un texte tres touchant sur ce lien de soie qui visiblement n’a pas perduré .

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