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Récré 141 : Tire, tire le seau du puits, Tirso

Récré 141 : Tire, tire le seau du puits, Tirso

Récré 141 : Tire, tire le seau du puits, Tirso
Nous voilà avec un petit garçon dont la vie est bien monotone. Pourtant, ce qu’il fait est essentiel pour la vie de tous. Quand on n’a pas l’eau courante… Aujourd’hui, on ne se pose même plus la question, mais dans d’autres pays… Il serait bon parfois, de se demander ce que serait notre vie si elle venait à manquer… S’il fallait recommencer à la chercher, à la remonter comme Tirso.

Récré 141 : Tire, tire le seau du puits, Tirso

Tire, tire le saut du puits
Remonte l’eau de pluie
Tire, tire l’eau du puits
Jusqu’à ce que la lune luit.

C’est par le sceau du roi
Que tu tires ces seaux-là
C’est par le sceau du roi
Tant pis pour tes pauvres bras.

Tu ne dois pas te sentir sot
Si tu n’as plus tes parents
Tu ne dois pas te sentir sot
L’eau ce n’est pas qu’une fois par an.

Tire le seau jusqu’en haut
Mais ne fait pas le grand saut
Tire le saut jusqu’en haut
L’eau c’est la vie, Tirso.

Il tire, il tire toujours, mais jusque quand ? Un jour, il faudra le remplacer, à moins que l’eau courante ne fasse son apparition dans toutes ces contrées reculées qui vivent encore dans une telle pauvreté. Je me souviens aller à la source, enfant, pour ramener l’eau sur ma tête. je vous avoue que j’étais peu adroite, qu’il y avait autant d’eau sur moi que dans la gamelle au-dessus de moi. Ce qui n’était qu’un jeu de vacances, était le quotidien de ces enfants que j’aidais un tout petit mini peu !

Écrit dans le cadre du melting pot de la cour de récréation de JB, allez voir les autres Tirso ! (après midi).

A la semaine prochaine pour un nouveau prénom, qui sera : Yvelle, que l’inspiration soit en nous.

Une envie de visiter la récré ?

11 réflexions au sujet de « Récré 141 : Tire, tire le seau du puits, Tirso »

  1. L’eau est un bien précieux et il faut savourer d’avoir l’eau courante.
    Belle prestation Séverine
    Bises et bon mercredi

  2. Merci Séverine, on ne s’en rend plus compte chez nous, suffit d’un robinet mais là-bas… un seau et parfois des heures de marche… pensons-y ! Bises de m’dame JB ,-)

  3. Coucou Séverine, une situation bien rapportée que nous n’avons pas à endurer. Le seul fait de puiser de l’eau dans le puit pour arroser le jardin, quand je n’utilise pas le tuyau, me fatigue. Alors, j’imagine, ceux qui le font tous les jours et parcourent des kilomètres. Bravo pour ce beau poème. Bises et bon mercredi

  4. Si poétique
    Ton invitation à la lecture
    D’un prénom curieux
    Tu nous en a fait un moment plaisir
    Voir la lune luire
    Oh hisse Tirso …
    Bonne journée Séverine

  5. Dire qu’il y a encore des enfants qui font cela de nos jours! Les nôtres ne connaissent pas leur bonheur !
    Un travail quotidien et dur pour ces gosses. Bonne journée

  6. Super bien vu tes jeux de mots et beau texte Séverine bravo excellent. Bisous douce journée

  7. Des enfants malheureusement qui doivent tous les jours se soucier d’aller chercher l’eau dans les puits. Les nôtres ne connaissent pas la chance qu’ils ont de la trouver à porter de robinet .
    Bravo pour ton poème
    Bonne journée
    Bises

  8. Oui, Séverine, ces pauvres enfants, hélas, qui le font toujours et encore, hélas ! Bravo ! Magnifiques, tes mots ! Bonne soirée !

  9. Bravo pour ton Tirso !
    Bises Sévy

  10. Coucou Séverine, très émouvant et hélas si vrai. Gros bisous.

  11. COUCOU, me voici! de retour à Malakoff. Je ne dispose pas d’internet à la Ferté Villeneuil, je découvre donc seulement maintenant ce message.
    Jolie et émouvante poésie.
    Je suis de nouveau replongée dans un village du Cameroun, l’eau y est puisée au puits et transportée sur les têtes. Mais comme tu le dis si bien, le travail se fait dans une bonne ambiance, les femmes chantent, les enfants suivent. Nous pouvons admirer leur force , leur endurance, leur adresse. La pauvre Marie est bien maladroite, heureusement sa famille africaine est indulgente.
    L’eau est précieuse, sans elle la vie est impossible. Je ne peux m’empêcher de penser au pauvre Tirso qui aimerait jouer comme les gamins de son âge. Dans le monde hélas, les Tirso sont nombreux
    JOSIANE

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